Fort de 20 ans d’expérience, dont plus de dix ans dans le recrutement de profils techniques en supply chain, logistique et industrie, j’ai fondé Amalo Recrutement en 2019. Basé à Granville, avec des bureaux à Rouen, Paris et Toulouse, j’ai uni mes compétences (un Master en logistique et distribution) à ma passion pour ces métiers afin d’offrir une approche de recrutement à la fois spécialisée, humaine et experte.

Ce qui m’anime ? Permettre à chaque candidat d’être écouté, conseillé, et accompagné, au-delà d’un simple processus de sourcing. Comme je l’affirme avec fierté : « Chez Amalo, on traite les candidats comme on aimerait être traités ». Les avis ⭐⭐⭐⭐⭐ sur Google ne sont pas une coïncidence, mais le fruit d’un engagement ferme envers l’excellence du service, tant pour les candidats que pour les clients .

Dans cet article, je partage mon avis sur le métier de recruteur indépendant, avec ses opportunités uniques et ses défis spécifiques. Je vous livrerai également mes conseils concrets, tirés de deux décennies dans le recrutement et à accompagner plus de 40 000 candidats et 200 clients.

Qu’est-ce qu’un recruteur indépendant ?

Le métier de recruteur indépendant attire de plus en plus de professionnels en quête d’autonomie et de sens dans leur travail. Mais avant d’en détailler les avantages et les défis, il est essentiel de bien comprendre ce que recouvre ce statut.

Un recruteur indépendant est un professionnel du recrutement qui exerce à son compte, souvent sous un statut de micro-entrepreneur, d’EURL ou de SASU. Contrairement aux recruteurs salariés, qu’ils soient en entreprise (ressources humaines internes) ou en cabinet, le recruteur indépendant gère l’ensemble du processus de recrutement en toute autonomie : prospection, définition du besoin, sourcing, entretiens, accompagnement client et candidat… jusqu’au placement.

Il peut travailler :

• en direct avec des entreprises (en tant que prestataire),

• en sous-traitance pour des cabinets,

• ou via des plateformes qui mettent en relation recruteurs freelances et sociétés (type WeRecruit, Crème de la Crème, ou Talent.io dans certains cas).

👉 Mon avis : être recruteur indépendant, c’est avant tout choisir une autre façon de pratiquer le recrutement. C’est sortir d’un modèle souvent orienté volume ou chiffres, pour revenir à l’essentiel : la relation humaine, le conseil, la pertinence du matching, et le temps accordé à chaque acteur du processus.

Dans mon cas, ce besoin d’indépendance s’est traduit par la création d’Amalo Recrutement. Je souhaitais offrir un cadre dans lequel chaque mission est menée avec rigueur, personnalisation, et engagement, sans pression de reporting quotidien ni logique de rentabilité à court terme.

Ce modèle attire aujourd’hui de plus en plus de professionnels expérimentés qui souhaitent :

• retrouver du plaisir à recruter,

• choisir leurs clients,

• valoriser leur expertise sectorielle,

• et construire une activité à leur image.

Dans le chapitre suivant, je vous partagerai les raisons précises qui m’ont conduit à devenir recruteur indépendant, ainsi que mon avis, après 20 ans d’expérience, sur ce que ce choix a changé dans ma manière de travailler.

Pourquoi devenir recruteur indépendant ? Mon avis après 20 ans

Après deux décennies passées dans le recrutement, j’ai vu évoluer les pratiques, les outils, mais aussi les attentes des entreprises et des candidats. Pourtant, un constat s’est imposé avec le temps : le modèle traditionnel du cabinet de recrutement atteint ses limites. Pression sur les volumes, rentabilité à court terme, manque de temps pour écouter véritablement les candidats… C’est dans ce contexte que j’ai fait le choix de devenir recruteur indépendant en créant Amalo Recrutement.

Ce qui m’a motivé à franchir le pas

Voici les principales raisons qui m’ont poussé à quitter le confort du salariat pour m’installer à mon compte :

• L’envie d’autonomie : Pouvoir définir mes méthodes, mon rythme, mes priorités. Ne plus dépendre d’objectifs commerciaux imposés, mais construire une relation client sur la qualité, pas sur la quantité.

• Remettre l’humain au cœur du processus : En tant qu’indépendant, je peux accorder du temps aux candidats. Les écouter vraiment. Les conseiller. Les accompagner. C’est, à mes yeux, l’essence même de ce métier.

• Choisir mes missions et mes clients : Travailler uniquement sur des projets que je comprends, avec des entreprises que je respecte, dans des secteurs que je maîtrise (logistique, supply chain, industrie). Ce positionnement m’a permis d’apporter une réelle valeur ajoutée.

• Construire quelque chose qui me ressemble : Amalo n’est pas juste une structure, c’est un prolongement de mes valeurs. Transparence, engagement, respect des candidats, sens du service. Être indépendant, c’est aussi pouvoir incarner pleinement cette vision.

Mon retour d’expérience après plusieurs années d’indépendance

Bien sûr, tout n’est pas rose. Se lancer en tant que recruteur indépendant, c’est aussi affronter des incertitudes : gérer l’administratif, développer son portefeuille, assumer seul les hauts et les bas. Mais les bénéfices l’emportent largement, à condition d’avoir une stratégie claire et de bien connaître son marché.

Aujourd’hui, je ne reviendrais en arrière pour rien au monde. Être indépendant m’a permis de :

• nouer des relations plus durables avec mes clients,

• avoir un taux de réussite élevé sur mes missions (grâce à l’expertise sectorielle et au suivi de qualité),

• et surtout, retrouver du sens et du plaisir dans mon métier.

👉 Mon avis, en toute transparence : devenir recruteur indépendant n’est pas fait pour tout le monde, mais c’est une formidable opportunité pour les professionnels expérimentés qui veulent reprendre la main sur leur carrière et leur façon de recruter.

Les défis du recruteur indépendant (et comment les surmonter)

Être recruteur indépendant, ce n’est pas seulement profiter de sa liberté. C’est aussi assumer un certain nombre de responsabilités, parfois lourdes, surtout lorsqu’on se lance. Il ne suffit pas d’avoir une bonne expertise métier ; il faut également endosser des rôles multiples, souvent en dehors de sa zone de confort.

Fort de mon expérience, voici les principaux défis que j’ai rencontrés, et surtout, comment je les ai surmontés.

1. La prospection commerciale : trouver ses clients sans réseau structuré

Contrairement à un recruteur en cabinet, l’indépendant doit aller chercher ses propres missions. Quand on démarre, cela peut être décourageant. Le bouche-à-oreille ne suffit pas toujours.

Mes solutions :

• Définir une niche sectorielle claire (dans mon cas : supply chain, industrie, logistique).

• Être actif sur LinkedIn en partageant du contenu à valeur ajoutée (avis, actualités, coulisses du recrutement).

• S’appuyer sur son réseau professionnel existant, et surtout l’entretenir régulièrement.

• Accepter quelques missions “alimentaires” au début pour créer un portefeuille de références.

2. L’irrégularité des revenus

Le flux de missions peut être variable. On alterne parfois entre des périodes d’intense activité et d’autres plus calmes. Il faut apprendre à gérer cette instabilité.

Mes conseils :

• Mettre en place une trésorerie de sécurité (au moins 3 à 6 mois d’avance).

• Diversifier les types de clients (PME, ETI, grands groupes).

• Créer des offres de services complémentaires, comme des audits RH ou du coaching candidat, pour lisser l’activité.

3. La solitude professionnelle

Travailler seul peut être difficile, surtout si l’on a été habitué à une ambiance de cabinet. Il manque parfois un effet miroir, des échanges d’idées, un soutien moral dans les moments plus creux.

Ce qui m’aide :

• Échanger régulièrement avec d’autres recruteurs indépendants (Slack, WhatsApp, clubs d’indépendants).

• Participer à des événements métiers (salons, webinars, tables rondes).

• Pourquoi pas envisager un partenariat ponctuel avec un autre professionnel (partage de missions, cooptation…).

4. La charge administrative

Facturation, relances, contrat de prestation, déclarations sociales, RGPD… Autant de tâches chronophages, souvent peu valorisantes mais indispensables.

Les bons réflexes :

• Utiliser des outils simples et efficaces (Quickbooks, Indy, Pennylane, Notion, etc.).

• Automatiser au maximum (factures récurrentes, CRM, relances automatiques).

• Externaliser dès que possible (comptabilité, juridique, voire assistant virtuel pour les suivis).

👉 Mon avis de recruteur indépendant : ces défis sont réels, mais loin d’être insurmontables. Avec de l’anticipation, une bonne organisation, et un positionnement clair, on peut construire une activité pérenne et stimulante. L’essentiel est de ne pas se surestimer au départ, mais aussi de ne pas sous-estimer la valeur qu’on peut apporter à ses clients et candidats.

Dans le prochain chapitre, je vous partage un autre point essentiel : l’avis des clients et des candidats sur le recruteur indépendant, car leur perception est souvent bien différente de celle que l’on imagine.

Recruteur indépendant : avis des clients et des candidats

On pourrait croire qu’un recruteur indépendant est perçu comme moins structuré ou moins fiable qu’un cabinet de recrutement traditionnel. Pourtant, l’expérience montre exactement l’inverse… à condition d’incarner pleinement son rôle de partenaire engagé.

Voici un retour sur les avis que je reçois au quotidien, et ce qu’ils révèlent sur la valeur perçue du recruteur indépendant, côté entreprise comme côté candidat.

Côté entreprises : confiance, expertise et réactivité

Lorsqu’un client fait appel à un recruteur indépendant, il cherche souvent plus qu’un prestataire : il attend un référent métier, quelqu’un de vraiment impliqué, capable de s’aligner sur ses enjeux business, ses urgences, ses contraintes internes.

✅ Ce que mes clients apprécient :

• La proximité : un interlocuteur unique, disponible, qui connaît parfaitement leur contexte.

• La spécialisation sectorielle : dans mon cas, cela signifie comprendre le terrain, les fiches de poste techniques, et les réalités de production ou de chaîne logistique.

• L’efficacité : moins de process lourds, plus de réactivité. Le temps entre la prise de brief et la présentation des premiers candidats est souvent plus court qu’en cabinet.

• La transparence : pas de discours commercial ou de placements forcés. Juste une recherche précise et honnête.

👉 Avis client typique :
« Ce qu’on aime avec Yann, c’est qu’il est direct, pro, et surtout qu’il comprend notre métier. Ce n’est pas un vendeur de CV, c’est un partenaire de recrutement. »

Côté candidats : écoute, accompagnement et respect

Les candidats sont souvent les premiers à ressentir la valeur ajoutée humaine d’un recruteur indépendant. Contrairement aux idées reçues, beaucoup préfèrent ce mode d’accompagnement à celui proposé par de grosses structures impersonnelles.

✅ Ce que les candidats me disent :

• « Enfin quelqu’un qui m’écoute » : ils ne sont pas un numéro. Je prends le temps d’échanger, même lorsque leur profil ne correspond pas immédiatement.

• « Merci pour vos conseils concrets » : je ne me contente pas d’un entretien, j’aide à se positionner, à se projeter, à anticiper les questions.

• « On sent que vous êtes engagé » : parce que je ne gère pas 30 missions en parallèle, chaque candidature est suivie de près, avec retour systématique.

👉 Avis candidat typique :
« On voit que vous aimez ce que vous faites. C’est rare d’avoir un tel échange avec un recruteur aujourd’hui. »

Mon avis sur cette perception

Finalement, être indépendant est un levier de différenciation fort : on incarne ses valeurs, on crée un lien de confiance, on humanise le process. Et surtout, on inspire souvent plus de professionnalisme qu’un cabinet impersonnel, parce que notre réputation repose entièrement sur la qualité de notre accompagnement.

Le prochain chapitre vous livrera mes conseils concrets pour vous lancer si vous envisagez de devenir recruteur indépendant à votre tour.

Se lancer en tant que recruteur indépendant : mes conseils pratiques

Si vous lisez cet article, c’est peut-être parce que l’idée de devenir recruteur indépendant vous trotte dans la tête. Et vous avez raison : c’est une voie professionnelle pleine de sens, d’autonomie, et d’opportunités. Mais c’est aussi un projet qui se prépare sérieusement.

Voici mes conseils concrets, basés sur mon propre parcours, pour réussir vos premiers pas en tant qu’indépendant.

1. Clarifiez votre positionnement

Avant même de chercher des clients, vous devez répondre à ces questions :

• Quels types de profils vais-je recruter ? (ex. : cadres supply chain, techniciens de maintenance, profils IT…)

• Dans quels secteurs suis-je légitime ? (industrie, transport, retail…)

• Quelle valeur ajoutée puis-je apporter ? (expertise métier, réseau existant, rapidité d’exécution…)

👉 Un bon positionnement est simple, clair et spécifique. Il vous permet de vous différencier immédiatement sur un marché concurrentiel.

2. Choisissez un statut adapté

Plusieurs statuts sont possibles :

• Micro-entrepreneur : simple à mettre en place, idéal pour démarrer.

• EURL ou SASU : plus souple pour facturer des prestations plus importantes et structurer votre activité à moyen terme.

Pensez aussi à souscrire une responsabilité civile professionnelle et à anticiper vos obligations comptables.

3. Mettez en place les bons outils

Un bon recruteur indépendant doit gagner du temps sur les tâches annexes pour se concentrer sur l’essentiel : le recrutement. Voici quelques outils utiles :

• Sourcing : LinkedIn Recruiter, Indeed, CVaden, Tool4staffing.

• ATS (gestion des candidatures) : WeRecruit, TalentView, Flatchr.

• Facturation / administratif : Freebe, Indy, Pennylane.

• Communication : Canva (pour vos visuels), Notion (organisation), Google Workspace.

• Prospection : Waalaxy (2 mois offerts ici 👉 Waalaxy)

4. Travaillez votre visibilité

En tant qu’indépendant, votre crédibilité passe aussi par votre présence en ligne. Quelques bases :

• Un profil LinkedIn soigné, actif et orienté client/candidat.

• Un site vitrine simple, clair, qui présente votre offre et vos domaines d’expertise.

• Des avis clients et candidats : pensez à les collecter et à les mettre en avant.

👉 Vous ne vendez pas seulement un service, vous vendez votre nom, votre sérieux, votre capacité à livrer.

5. Ne restez pas isolé

Même si vous travaillez seul, n’avancez pas en solitaire. Entourez-vous :

• de pairs (autres recruteurs free-lances, anciens collègues),

• de partenaires (experts-comptables, rédacteurs, prestataires digitaux),

• de communautés professionnelles (groupes LinkedIn, Slack de free-lances, réseaux business locaux).

Cela vous évite bien des erreurs, vous ouvre des opportunités, et vous aide à tenir sur la durée.

Mon dernier conseil : testez avant de basculer à 100 %

Si vous êtes encore en poste, rien ne vous empêche de tester l’activité en parallèle via un cumul emploi indépendant. Cela vous permettra de valider votre modèle, d’affiner votre approche, et de vous lancer plus sereinement.

👉 Mon avis en toute transparence : il faut du courage et de la méthode, mais le jeu en vaut la chandelle. Être recruteur indépendant, c’est construire un modèle à votre image, où votre expertise est enfin reconnue à sa juste valeur.

Conclusion : Recruteur indépendant, un choix de liberté exigeant mais passionnant

Après plus de 20 ans dans le recrutement, je peux affirmer une chose : devenir recruteur indépendant a transformé ma manière de travailler. Ce n’est pas simplement un changement de statut, c’est une évolution profonde de posture, de vision et de relation aux autres.

En tant qu’indépendant, j’ai retrouvé :

• du temps pour mes clients,

• de l’écoute pour mes candidats,

• et surtout, du sens dans ma pratique du recrutement.

Oui, le chemin comporte des défis – solitude, instabilité, charge mentale –, mais il offre en échange une liberté précieuse, une relation plus saine avec les entreprises, et une satisfaction professionnelle durable.

👉 Si vous envisagez de vous lancer, ou si vous hésitez encore, retenez ceci : avec un bon positionnement, de la rigueur et un vrai engagement humain, le recrutement indépendant n’est pas une alternative “par défaut” : c’est un choix fort, porteur de valeur et d’impact.

Et vous ?

Vous êtes recruteur et vous envisagez de devenir indépendant ?
Vous travaillez avec des free-lances et vous cherchez des retours d’expérience concrets ?
Ou peut-être êtes-vous candidat et vous vous demandez ce qu’un recruteur indépendant peut vous apporter ?